Je suis arrivé en Islande la veille, un samedi 4 juillet, pour mon 29eme anniversaire. Ce dimanche 5 juillet, c'est en compagnie de Dave, 31 ans, un canadien anglophone, que j'enfourche mon vélo pour commencer l'exploration de cette "Terre des glaces". Notre objectif, le Blue Lagoon, une piscine à ciel ouvert dont l'eau naturellement chaude et laiteuse aurait des vertues thérapeutiques.
Il pleut ce dimanche matin à Keflavik, la ville proche de l’aéroport. Les premiers paysages que nous voyons nous fascinent. Champs de lave couverts de mousse, fumerolles au loin. L'Islande est une terre active, et pour cause, elle est située au point de rencontre de deux plaques tectoniques, L'Eurasiatique et la Nord-Americaine. De nombreuses centrales géothermiques exploitent la chaleur du sol pour la transformer en électricité.
De l’énergie, c'est ce qu'il manque à Dave. 5 mois que ce facteur n'a pas fait de vélo, et il transporte une sitar sur sa remorque en plus ! Il se sent trop faible pour aller jusqu'au Blue Lagoon et me laisse poursuivre seul mon périple (J'ai déjà 5 semaines dans les cuisses).
Quelques kilomètres plus loin, j'atteins le fameux lagon bleu et rencontre 2 français à vélo que j'avais déjà vu la veille, à Keflavik, Bernard et Ivelyse. Nous routes se croiseront plusieurs fois les semaines suivantes.
J'enfile le maillot de bain (après m’être savonné tout nu auparavant - oui c'est obligatoire de se savonner intégralement dans les vestiaires avant d'aller nager, dans TOUTES les piscines Islandaises).
En fin de journée, je rejoins le camping d'Hafnafjordur distant d'une cinquantaine de km pour y passer la nuit .. enfin, la nuit claire : il n'y a pas de nuit l’été en Islande. On y voit comme le jour. C'est bien un autre monde !
Gary. |